Emmanuelle Cado, Photographe

Parfois maitre, l’homme impose, créé et détruit.
Le jeu semble cependant se retourner en sa défaveur lorsque ses œuvres le possèdent sans même qu’il s’en rende compte.
Cette série se présente sous forme de 3 visions complémentaires :

Enfermement
Prisonniers de ces espaces sans âmes qui nous entourent et composent notre quotidien,
nous sommes comme enfermés dehors par ces reflets et ces lignes qui délimitent sans cesse nos vies.
La nature semble elle aussi conditionnée et grillagée, enveloppée par l’artificiel dont nous sommes à la fois les maitres et les esclaves.
Oppression
Ces personnages rentrent dans une boucle dont ils ne semblent même pas avoir conscience, leurs environnements envahissants tous leurs sens.
Ces constructions se transforment vite en un labyrinthe urbain pour le citadin. Cette immensité, dont nous sommes pourtant à l’origine,
nous domine facilement et on imagine sans peine la même scène se répéter jour après jour, sans le moindre bouleversement.
Destruction
Sombre environnement que ces zones partiellement détruites.
Naguère, ces lieux pourtant pleins de vie sombrent aujourd’hui dans l’oubli et ne sont plus guère fréquentés.
Ici, après avoir construit, l’homme oublie et abandonne.
Un lieu familier devient vite lugubre, comme hanté par une présence depuis longtemps évanouie.
Inquiétant, presque effrayant, la nature semble à grand peine vouloir reprendre ses droits.

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